Toulouse, ville de transit durant la Retirada

A partir de juillet 1936 et du coup d’état du général Franco, relaté dans l’Express du midi, républicains et franquistes vont s’affronter dans une guerre civile tragique.
La chute de Barcelone le 26 janvier 1939, provoque l’exode appelé Retirada, 500 000 soldats et civils républicains traversent la frontière pour trouver un refuge en France.

Le Midi socialiste (1908-1944), rend compte de l’exil de ces réfugiés et de l’accueil dont ils ont fait l’objet à Toulouse durant la Retirada.
Un soutien et une aide s’organisent à Toulouse.  L’aérodrome de Francazal accueille des femmes et des enfants provenant du personnel des aéroports de Gérone et Barcelone.

Au mois de février 1939, l’état-major de l’UGT (Unión General de Trabajadores) s’installe à Toulouse, accueilli par les membres de la SFIO.
Le Midi socialiste commente quotidiennement les difficultés de cette population affamée, épuisée qui s’entasse aux frontières puis rejoint les camps d’internement ouverts à Argelès (66), Saint Cyprien (66), au Vernet (09), à  Septfonds (82), Gurs (64), Bram (11) et au Récébédou à Toulouse. Les trains transitent par la gare Matabiau, où des bénévoles viennent ravitailler les réfugiés. La Bourse du travail, le Secours populaire et le Foyer du peuple (actuelle Cinémathèque) de Toulouse collectent des dons. Le Midi socialiste propose une rubrique « Courrier des réfugiés » afin d’aider les exilés à correspondre et à retrouver leurs proches.
Après les épreuves de la guerre, Toulouse deviendra à la Libération, la capitale de l’exil républicain espagnol.

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