Duchenne de Boulogne
Petit retour sur les fascinantes photographies du Mécanisme de la physionomie humaine (1862), de Duchenne de Boulogne.
Comment en effet ne pas être troublé ou choqué par ces portraits de personnes qui semblent souffrir sous les stimulations électriques de l’illustre neurologue ?

Image extraite du Mécanisme de la physionomie humaine – collections du Muséum d’Histoire Naturelle de Toulouse, B 3296
Pourtant il s’agit bien là d’une idée reçue. Duchenne de Boulogne, explore les applications thérapeutiques de l’électricité, en utilisant le principe d’électricité d’induction découvert par Faraday. L’application des électrodes de son «grand appareil volta-faradique à double courant» qu’il a lui-même construit, est entièrement indolore. Les grimaces ne sont que des contractions musculaires, sans aucun rapport avec les sentiments du « cobaye », qui souffrait d’ailleurs de paralysie faciale.


Pour aller plus loin, à visionner le documentaire « Duchenne de Boulogne ou l’anatomie des passions » de Mark Blezinger